A retenir
Colliers cervicaux
Ceintures
Coudières
Orthèses de la main ou du poignet
Genouillères
Chevillères
Bas médicaux
A retenir
Le terme d'orthopédie a malheureusement encore trop souvent une connotation ancienne.
Il inspire aux patients et parfois même aux médecins, des produits lourds et inesthétiques, ainsi que des traitements longs et difficiles à supporter. Il convient aujourd'hui de rajeunir ce terme, d'autant que l'orthopédie s'adresse de plus en plus à une population active, sportive, qui attend des thérapeutiques un résultat immédiat et un maximum de confort. Il appartient à l'orthopédiste de toujours rechercher le meilleur rapport efficacité / contrainte. Le champ d'application de l'orthopédie est extrêmement vaste, c'est pourquoi nous distinguerons le " petit " et " grand " appareillage. Ce dernier est destiné aux pathologies graves (amputés, infirmes moteurs cérébraux, polytraumatisés, maladies neurologiques…) et reste l'affaire de professionnels très spécialisés.
Le " PETIT APPAREILAGE " auquel nous nous intéresserons particulièrement, est une des thérapeutiques utilisées dans les nombreuses affections de l'appareil locomoteur, la médecine du sport, la rhumatologie et la rééducation fonctionnelle.
Il regroupe alors les attelles, les colliers, les ceintures de soutien et les diverses orthèses…Mais d'autres domaines sont également concernés : comme la phlébologie avec les bas à varices, l'appareillage des brûlés qui utilisent des vêtements compressifs, la pathologie abdominale avec les bandages herniaires, ainsi que la cancérologie avec les prothèses de seins.
Les colliers cervicaux
Anatomie et pathologie
Le rachis cervical est composé de sept vertèbres. Entre chacune d’elles se trouve un disque intervertébral, sauf entre C1 (atlas) et C2 (axis). Les vertèbres sont maintenues fermement par des ligaments. Le rachis cervical subit deux types de pathologies :
- soit traumatiques, c’est-à-dire une hyper flexion ou une hyper extension
(Coup du lapin, chute ou choc direct).
- Soit « médicales », comme la cervicarthrose, le torticolis, la névralgie cervicobrachiale.
Les différents colliers cervicaux
Ils sont destinés à maintenir plus ou moins fortement les vertèbres cervicales atteintes et se déclinent en 4 types.
Le collier C1
Pour un soutien léger et temporaire. Il permet une action antalgique et une limitation des mouvements
sans immobiliser le cou.
Il est réalisé en mousse naturelle ou synthétique, recouvert de jersey de coton dit anallergique, il a une fermeture autoagrippante pour un réglage précis.
Le collier C2
Pour un soutien moyen prolongé en hyperextension. Il est semi-rigide, en polyéthylène et n’est pas réglable en hauteur.
Quel collier pour quelle pathologie ?
- Torticolis ---> C1 C2
- Arthrose cervicale ---> C1 C2
- Névralgie cervicobrachiale ---> C2
- Port nocturne pour le sevrage de collier rigide ---> C1 C2
- Entorse bénigne et moyenne ---> C2
Prise de mesure, pose, remboursement et entretien
Il faut mesurer le tour et la hauteur de cou. On doit s’assurer que la tension verticale n’est pas excessive. Le malade règle lui-même le serrage pour les modèles légers.
Les colliers sont remboursés sans entente préalable dans le cadre LPPR (Listes des Produits et des Prestations Remboursables). Les colliers doivent être lavés à la main, à l’eau tiède avec un savon neutre et séchés à plat.
